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Les études sur les cochons d'Inde : de précieuses connaissances pour leur bien-être

Les cochons d'inde ne sont pas seulement des animaux mignons, ils ont également été le sujet de nombreuses études scientifiques pour mieux les comprendre !

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L'étude de 2020 publiée dans le "Journal of Animal Science and Biotechnology: Les bêta-glucanes

L'étude en question a été publiée en 2020 dans la revue scientifique "Journal of Animal Science and Biotechnology". L'objectif principal de cette étude était d'évaluer l'effet de l'administration de bêta-glucanes sur le système immunitaire des cochons d'Inde.
 

Les bêta-glucanes sont des polysaccharides qui se trouvent dans les parois cellulaires de nombreux champignons, levures et bactéries.

Ils ont été largement étudiés pour leur capacité à stimuler le système immunitaire.

Dans cette étude, les chercheurs ont administré des bêta-glucanes à des cochons d'Inde pendant une période de 28 jours. Les animaux ont été divisés en deux groupes : un groupe qui a reçu des bêta-glucanes et un groupe témoin qui a reçu un placebo.

Les chercheurs ont ensuite évalué la fonction immunitaire des animaux en mesurant leur capacité à produire des anticorps en réponse à une vaccination.

Ils ont également mesuré les niveaux de certaines cytokines, qui sont des protéines produites par les cellules immunitaires en réponse à une infection.

Les résultats ont montré que les animaux qui ont reçu des bêta-glucanes ont eu une meilleure réponse immunitaire que ceux du groupe témoin. 
 

En outre, les chercheurs ont également infecté les animaux avec une souche de bactérie pathogène et ont mesuré leur résistance à l'infection.

Les animaux qui ont reçu des bêta-glucanes ont montré une résistance accrue à l'infection par rapport au groupe témoin.

En conclusion, les résultats de cette étude suggèrent que l'administration de bêta-glucanes peut améliorer la fonction immunitaire des cochons d'Inde et augmenter leur résistance aux infections.
 

En tant que propriétaire de cochon d'Inde, vous voulez vous assurer que votre animal est en bonne santé et résistant aux infections.

Heureusement, cette étude récente a montré que l'administration de bêta-glucanes peut améliorer la fonction immunitaire des cochons d'Inde et augmenter leur résistance aux infections.

Les bêta-glucanes sont des polysaccharides que l'on trouve dans les parois cellulaires de divers organismes, y compris dans certaines souches de levures comme la Saccharomyces cerevisiae, qui est la levure de bière.

 

La levure de bière est une source courante de bêta-glucanes et peut être ajoutée à l'alimentation de votre cochon d'Inde pour améliorer sa fonction immunitaire.

De plus, l'avoine est une autre source de bêta-glucanes qui peut être incluse dans l'alimentation de votre cochon d'Inde.

L'avoine est riche en nutriments et peut être bénéfique pour la santé globale de votre animal.

Le dosage recommandé de levure de bière et d'avoine pour un cochon d'Inde dépend de plusieurs facteurs tels que l'âge, le poids, l'état de santé et l'alimentation actuelle de l'animal.

En général, pour la levure de bière, il est recommandé de donner une petite quantité, telle qu'un quart de cuillère à café, une à deux fois par semaine. Pour l'avoine, une petite quantité, comme une cuillère à soupe, peut être donnée tous les quelques jours, en complément de l'alimentation principale de l'animal.

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Étude publié dans "The Journal of Nutritional Biochemistry", en 2019 sur les acides gras : Omega-3

L'étude sur les acides gras oméga-3 : "Omega-3 fatty acid administration improves kidney function in streptozotocin-induced diabetic guinea pigs", publié dans The Journal of Nutritional Biochemistry, en 2019.

L'étude a été menée par une équipe de chercheurs de l'Université de KwaZulu-Natal, en Afrique du Sud.

L'étude en question a été menée en 2019 pour examiner les effets de l'administration d'acides gras oméga-3 sur la fonction rénale chez des cobayes atteints de diabète.

Le diabète peut affecter la fonction rénale, conduisant à une maladie rénale diabétique (MRD), qui peut potentiellement entraîner une insuffisance rénale.

L'étude a été menée sur des cobayes atteints de diabète induit par streptozotocine (un produit chimique qui détruit les cellules bêta dans le pancréas, entraînant une production réduite d'insuline et une hyperglycémie). Les cobayes ont été divisés en deux groupes, l'un recevant de l'huile de poisson riche en acides gras oméga-3, tandis que l'autre groupe a reçu de l'huile de soja, qui ne contient pas d'acides gras oméga-3.

Les résultats ont montré que l'administration d'acides gras oméga-3 avait amélioré la fonction rénale chez les cobayes atteints de diabète.

Les cobayes qui ont reçu de l'huile de poisson ont montré une réduction significative de la créatinine sérique (un marqueur de la fonction rénale) par rapport aux cobayes qui ont reçu de l'huile de soja.

 

Les cobayes ayant reçu de l'huile de poisson ont également montré une amélioration de la filtration glomérulaire (une autre mesure de la fonction rénale).

Ces résultats suggèrent que les acides gras oméga-3 pourraient avoir un effet bénéfique sur la fonction rénale chez les patients atteints de diabète, en particulier chez ceux atteints de MRD. Cependant, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour déterminer les mécanismes sous-jacents de cet effet et pour confirmer ces résultats chez les humains.

Pour un cochon d'Inde, la meilleure source d'acides gras oméga-3 serait les aliments frais riches en ces acides gras, tels que les légumes verts feuillus, les graines de lin.

Les suppléments d'acides gras oméga-3 pourraient être une option pour les propriétaires de cochons d'Inde qui souhaitent augmenter l'apport en acides gras oméga-3 de leur animal.

Les suppléments d'huile de poisson pour animaux sont souvent recommandés pour les chiens et les chats.

Les graines de lin sont une meilleure source d'acides gras oméga-3 pour les cochons d'Inde .

Les graines de lin contiennent une quantité élevée d'acide alpha-linolénique (ALA), un acide gras oméga-3 à courte chaîne qui peut être converti en EPA et DHA par l'organisme des cochons d'Inde, bien que la conversion ne soit pas très efficace.

Cependant, il est important de noter que les graines de lin doivent être broyées ou moulues avant d'être ajoutées à l'alimentation de votre cochon d'Inde, car les graines entières peuvent passer sans être digérées dans le tractus gastro-intestinal et provoquer des problèmes de santé.

Il est également important de ne pas trop donner de graines de lin ou d'autres sources d'acides gras oméga-3, car une consommation excessive peut entraîner des effets indésirables tels qu'une réduction de la coagulation sanguine ou une altération de la fonction immunitaire.

Le dosage approprié d'acides gras oméga-3 pour les cochons d'Inde dépend de leur âge, de leur poids, de leur état de santé et de leur alimentation actuelle.

En général, il est recommandé de ne pas donner plus de 5% à 10% de l'alimentation totale sous forme de sources d'acides gras oméga-3, notamment de l'acide alpha-linolénique (ALA) à courte chaîne, pour éviter les effets indésirables.

Pour les graines de lin, les flocons de lin ou la farine de lin, la quantité recommandée est d'environ 1/8 à 1/4 de cuillère à café par jour pour un cochon d'Inde adulte de taille moyenne.

A noter: Cependant, l'omega-3 présente dans ces légumes sont relativement faibles, il est peu probable qu'ils fournissent une quantité significative d'acides gras oméga-3 pour les cochons d'Inde.

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Effets des flavonoïdes sur l'inflammation et le stress oxydatif chez le cochon d'Inde

L'étude "Flavonoids extracted from Moringa oleifera leaves attenuate lipid-induced inflammation and oxidative stress in vivo" publiée dans le Journal of Medicinal Food en 2020 a été menée par une équipe de chercheurs de l'Université de Brasilia, au Brésil.

Cette étude avait pour objectif d'évaluer les effets des flavonoïdes extraits de feuilles de moringa sur l'inflammation et le stress oxydatif induits par les lipides chez les cochons d'Inde.

Pour cela, les chercheurs ont administré un régime riche en graisses à un groupe de cochons d'Inde pendant 12 semaines pour induire l'inflammation et le stress oxydatif.

Un autre groupe de cochons d'Inde a reçu le même régime, mais avec une supplémentation en flavonoïdes extraits de feuilles de moringa.

Les résultats ont montré que les cochons d'Inde supplémentés en flavonoïdes  avaient des niveaux plus faibles de marqueurs d'inflammation et de stress oxydatif dans le sang par rapport aux cochons d'Inde témoins.

 

De plus, les animaux supplémentés en flavonoïdes avaient des niveaux de cholestérol et de triglycérides sanguins plus faibles que les témoins.

Les auteurs de l'étude ont conclu que les flavonoïdes  pourraient avoir un potentiel thérapeutique pour atténuer l'inflammation et le stress oxydatif chez les patients atteints de maladies liées aux graisses, comme l'obésité et le diabète.

Les flavonoïdes sont des composés bioactifs présents dans de nombreux aliments d'origine végétale tels que les fruits, les légumes, les herbes et les épices. Ils sont responsables de la couleur vive de nombreux fruits et légumes, tels que les baies, les agrumes, les pommes, les raisins, les cerises, les tomates, les poivrons,  les brocolis, etc.

Voici quelques aliments qui sont généralement considérés comme des sources riches en flavonoïdes :

  • Les fruits rouges comme les baies (myrtilles, framboises, fraises, mûres, etc.) sont connus pour leur teneur élevée en flavonoïdes, en particulier en anthocyanes, un type de flavonoïde qui leur donne leur couleur rouge ou bleue.

  • Les agrumes comme les oranges, les pamplemousses sont également riches en flavonoïdes, en particulier en flavanones.

  • Les légumes verts à feuilles comme les épinards et le brocoli contiennent également des quantités importantes de flavonoïdes, en particulier en flavonols comme la quercétine

Selon une étude publiée dans le Journal of Agricultural and Food Chemistry en 2014, la teneur en flavonoïdes totaux des fraises fraîches variait de 120 à 485 mg/100g de poids frais, selon la variété et le stade de maturation.

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Les comportements stérotypés chez le cochon d'inde

La revue Applied Animal Behaviour Science en 2014 et Journal of Applied Animal Welfare Science en 2015 ont contribué à une meilleure compréhension des comportements stéréotypés chez les cochons d'Inde et ont fourni des informations importantes sur les interventions possibles pour aider à prévenir ou à réduire ces comportements.

Les signes de stéréotypie chez les cochons d'Inde :

Léchage ou mordillage excessif : Les cochons d'Inde peuvent se lécher ou se mordiller pour des raisons variées, comme pour se toiletter ou pour explorer leur environnement. Cependant, si cela devient excessif et répétitif, cela peut être un signe de stéréotypie. Le cochon d'Inde peut se concentrer sur une zone spécifique de son corps, comme les pattes, les flancs ou les organes génitaux, et mordre ou lécher de manière compulsive jusqu'à se blesser.

Mouvements de balancement : Les mouvements de balancement d'avant en arrière ou de gauche à droite peuvent être un signe de stéréotypie chez les cochons d'Inde. Ces mouvements peuvent être lents ou rapides, et peuvent s'accompagner d'un comportement de marquage territorial, comme la pulvérisation d'urine.

Auto-mutilation : Les cochons d'Inde peuvent se gratter ou se mordre jusqu'à se blesser, causant des plaies et des infections. Si vous remarquez des blessures ou des marques de morsure sur votre cochon d'Inde, cela peut être un signe de stéréotypie.

Comportement obsessionnel : Les cochons d'Inde peuvent devenir obsédés par une activité ou un objet en particulier ou mâcher sur un jouet. Si cela devient excessif et qu'ils ne s'intéressent pas à autre chose, cela peut être un signe de comportement stéréotypé.

Perte d'intérêt pour l'environnement : Les cochons d'Inde peuvent devenir apathiques et indifférents à leur environnement si ils sont en proie à la stéréotypie. Ils peuvent passer de longues périodes à se reposer ou se cacher dans leur abri, sans explorer ou interagir avec leur environnement.

Il est important de noter que la stéréotypie chez les cochons d'Inde peut être le résultat de divers facteurs, notamment l'environnement, la nutrition, la génétique et les soins.

La revue Applied Animal Behaviour Science en 2014 a examiné les comportements stéréotypés chez les cochons d'Inde hébergés dans différentes conditions environnementales.

L'étude a révélé que les cochons d'Inde hébergés dans des cages plus grandes avec une litière plus épaisse et plus de jouets étaient moins susceptibles de développer des comportements stéréotypés que ceux hébergés dans des cages plus petites avec une litière moins épaisse et moins de jouets.

Comprendre les cochons d'inde sauvages dans leur milieu naturel

Il y a eu plusieurs études menées sur les cochons d'Inde sauvages (Cavia porcellus) pour mieux comprendre leur comportement et leur mode de vie. Voici quelques exemples d'études :

Une étude publiée dans le journal Animal Behaviour a examiné les relations sociales entre les cochons d'Inde sauvages vivant en groupe.

Les chercheurs ont observé que les cochons d'Inde sauvages établissent des liens sociaux étroits avec les membres de leur groupe et qu'ils ont tendance à préférer interagir avec les individus avec lesquels ils ont des liens forts.

Les chercheurs ont également noté que les cochons d'Inde sauvages utilisent des vocalisations pour communiquer des informations importantes à leurs congénères, notamment pour signaler un danger.

Une autre étude publiée dans le journal Applied Animal Behaviour Science a examiné les effets de l'enrichissement environnemental sur le bien-être des cochons d'Inde sauvages en captivité.

Les chercheurs ont constaté que la fourniture d'un environnement enrichi, comprenant des jouets et des accessoires pour grimper et explorer, avait des effets positifs sur le comportement et le bien-être des cochons d'Inde sauvages.

 

Les cochons d'Inde sauvages qui avaient accès à un environnement enrichi étaient plus actifs, passaient plus de temps à explorer leur environnement et montraient moins de comportements stéréotypés (comme le toilettage excessif ou le tournoiement).

Une troisième étude, publiée dans le journal Zoo Biology, a examiné la préférence alimentaire des cochons d'Inde sauvages en captivité.

 

Les chercheurs ont présenté aux cochons d'Inde sauvages une variété d'aliments différents pour déterminer leurs préférences. Ils ont constaté que les cochons d'Inde sauvages avaient une préférence pour les aliments riches en fibres et en protéines, comme les légumes verts, les herbes et les légumineuses.

Les cobayes sauvages (Cavia porcellus) sont des rongeurs appartenant à la famille des Caviidae.

Ils sont originaires d'Amérique du Sud, notamment des Andes, et se trouvent dans des zones boisées, des prairies et des buissons.

Les cobayes sauvages sont herbivores et se nourrissent principalement de plantes, telles que des herbes, des feuilles, des tiges et des fleurs.

 

Ils ont également été observés en train de manger des racines, des tubercules et des fruits sauvages.

 

Ils ont un système digestif spécialisé pour traiter les fibres végétales, ce qui leur permet de tirer le maximum de nutriments de leur alimentation.

Les cobayes sauvages vivent en groupe dans des colonies qui peuvent compter jusqu'à 10 à 20 individus.

Les groupes sont composés de plusieurs femelles, leurs petits et un ou plusieurs mâles adultes.

Les mâles adultes sont plus grands que les femelles et ont des crêtes osseuses sur leur tête.

Les femelles sont plus petites et ont une vulve plus proéminente que les mâles.

Les femelles ont généralement une portée de 2 à 4 petits après une gestation d'environ 2 mois.

Les cobayes sauvages sont actifs pendant la journée et passent beaucoup de temps à explorer leur environnement, chercher de la nourriture et interagir avec les autres membres de leur groupe.

Selon les observations dans leur habitat naturel, les groupes de cochons d'Inde sauvages ont été observés sur des territoires allant de 1 à 2 hectares, mais la taille du territoire peut varier considérablement en fonction de la disponibilité des ressources. En effet, ces animaux sont connus pour adapter leur utilisation de l'espace à la disponibilité des ressources alimentaires et des cachettes.

Ils utilisent des vocalisations pour communiquer avec les autres membres 

de leur groupe et pour exprimer leur état émotionnel.

 

Par exemple, ils émettent des sifflements pour signaler un danger ou pour appeler les autres membres de leur groupe.

Les cobayes sauvages ont également été observés en train de se toiletter les uns les autres, ce qui renforce les liens sociaux au sein du groupe.

 

Ils utilisent également leur odorat pour communiquer, en marquant leur territoire avec leur urine.

En résumé, les cobayes sauvages sont des animaux sociaux, herbivores et actifs qui vivent en groupe dans des environnements variés en Amérique du Sud. Ils sont connus pour leur comportement vocal et leur utilisation de l'odorat pour communiquer avec les autres membres de leur groupe.

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Distinguer les faits des opinions:
Aucune preuve scientifique que le lapin et le cochon d'Inde se transmettent des maladies mortelles

Dans le monde de la possession d'animaux, la circulation d'informations peut parfois sembler contradictoire.

Une préoccupation souvent soulevée est la possibilité que les lapins et les cochons d'Inde puissent mutuellement propager des maladies mortelles.

 

Cependant, la différence cruciale entre les informations fondées sur des preuves scientifiques solides et les opinions personnelles doit être clarifiée.

 

À ce jour, aucune recherche scientifique spécifique n'a établi que le cochon d'Inde peut transmettre des maladies mortelles au lapin, et vice versa.

 

Dans cet article, nous abordons cette question et explorons les raisons sous-jacentes.

Études scientifiques inexistantes : La transmission de maladies entre espèces animales distinctes est un processus complexe.

Les lapins et les cochons d'Inde sont des espèces qui diffèrent à la fois par leur classification taxonomique et leur physiologie.

En conséquence, les chances d'une transmission directe de maladies spécifiques entre ces deux espèces sont extrêmement minces.

Les maladies animales ont tendance à être adaptées à des groupes d'espèces étroitement liées, nécessitant une compatibilité entre les agents pathogènes et les systèmes immunitaires des hôtes.

Précautions et bonnes pratiques : Bien que la transmission directe de maladies mortelles entre les lapins et les cochons d'Inde soit improbable, il est crucial de maintenir de bonnes pratiques d'hygiène pour prévenir les infections et les maladies chez vos animaux.

Voici quelques recommandations importantes :

  1. Lavage des mains : Après avoir manipulé n'importe quel animal, il est essentiel de se laver soigneusement les mains avec de l'eau et du savon pendant au moins 20 secondes. Cela réduit considérablement le risque de transmission de micro-organismes potentiellement dangereux.

  2. Séparation et quarantaine : Si vous possédez plusieurs animaux, surtout s'ils présentent des signes de maladie, il est recommandé de les garder séparés. Lors de l'introduction d'un nouvel animal, envisagez une période de quarantaine pour éviter toute propagation potentielle de maladies.

Pour conclure, aucune preuve scientifique n'a établi que le cochon d'Inde peut transmettre des maladies mortelles aux lapins, et vice versa. Les maladies ont tendance à être spécifiques à des groupes d'espèces étroitement liées en raison de la nécessité de compatibilité entre les agents pathogènes et les systèmes immunitaires des hôtes.

Il n'existe pas d'étude scientifique spécifique démontrant de manière concluante que la bactérie Bordetella bronchiseptica peut être transmise entre les lapins et les cochons d'Inde.

La plupart des études se concentrent généralement sur la transmission de cette bactérie à l'intérieur d'une même espèce, par exemple entre des chiens ou des chats.

Toutefois, il est crucial de prendre en compte que les êtres humains peuvent agir comme vecteurs en transportant la bactérie sur leurs mains, leurs vêtements ou d'autres surfaces après avoir été en contact avec un animal infecté. Par conséquent, ces agents pathogènes pourraient être transmis à d'autres animaux lors de contacts ultérieurs. Cela implique que la maladie chez votre cochon d'Inde malade, par exemple, ne doit pas nécessairement être imputée à votre lapin, et vice versa.

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                                       Le stress chez le cochon d'Inde :

                       Les caresses humaines peuvent-elles nuire ?

 Les cochons d'Inde sont des animaux de compagnie adorables et populaires, mais saviez-vous que le contact humain peut parfois leur causer du stress ?

Une étude récente publiée dans le journal Physiology & Behavior (Volume 225, 15 octobre 2020) révèle des découvertes fascinantes sur les effets du contact humain sur le bien-être des cochons d'Inde.

Le contexte de l'étude : Menée par S. Wirth et ses collègues, cette étude s'est penchée sur les effets physiologiques et comportementaux du contact humain sur les cochons d'Inde participant à des interventions assistées par des animaux (AAT). L'objectif était de comprendre si le contact humain, souvent considéré comme bénéfique pour les animaux de compagnie, pouvait en réalité provoquer du stress chez ces petits rongeurs.

Les résultats : Les résultats de l'étude ont été surprenants.

Non seulement le contact humain a été associé à une augmentation de la température oculaire, un indicateur de stress physiologique, mais il a également été lié à des comportements de stress tels que la réduction du temps passé à manger et l'augmentation de la fréquence de se cacher et de sursauter chez les cochons d'Inde.

Les implications : Ces découvertes remettent en question l'idée communément acceptée selon laquelle les caresses humaines sont toujours bénéfiques pour les animaux de compagnie. Il semble que pour les cochons d'Inde, une espèce sociale mais réservée, le contact humain peut être source de stress plutôt que de réconfort.

Conclusion : En tant que propriétaires responsables, il est essentiel de comprendre les besoins individuels de nos cochons d'Inde et de leur offrir un environnement où ils se sentent en sécurité et à l'aise. En tenant compte de ces nouvelles découvertes, nous pouvons revoir nos pratiques et veiller à ce que nos petits compagnons bénéficient d'un environnement de vie optimal.

Pour en savoir plus : Si vous souhaitez approfondir vos connaissances sur cette étude fascinante, vous pouvez consulter l'article complet dans Physiology & Behavior (Volume 225, 15 octobre 2020, numéro 113076).

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                                                      La solitude chez les cobayes :
                            Une étude révèle des comportements associés à la dépression

Les cobayes, ces adorables petits rongeurs souvent appréciés comme animaux de compagnie, pourraient ressentir des émotions similaires à la dépression lorsqu'ils sont maintenus seuls, selon une nouvelle étude.

Conduite par une équipe de chercheurs spécialisés dans le comportement animal, l'étude s'est penchée sur les réponses des cobayes à la solitude et à la séparation.

Les résultats ont révélé que lorsque ces animaux sont isolés de leurs congénères, ils manifestent des comportements qui ressemblent à ceux observés chez d'autres espèces animales souffrant de dépression.

"Les cobayes sont des créatures sociales, et lorsqu'ils sont maintenus seuls, ils peuvent présenter des signes de détresse et de passivité qui sont typiquement associés à la dépression chez d'autres animaux", explique le scientifique:Dragana Ivkovich Claflin , chercheur principal de l'étude.
 

Les observations ont montré que les cobayes isolés émettent des vocalisations de séparation et manifestent des comportements passifs, tels que le repli sur eux-mêmes et le manque d'engagement avec leur environnement.
Ces comportements sont souvent considérés comme des indicateurs de stress émotionnel et de détresse chez les animaux.

 

Mais l'étude ne s'est pas arrêtée là.
Les chercheurs ont également examiné l'effet de la stimulation répétée de certaines régions du cerveau impliquées dans la réponse au stress et à la séparation, telles que le BNST (noyau du lit de la strie terminale) et le PAG dorsal (aire périaqueducale dorsale).

Les résultats ont montré que cette stimulation induisait une augmentation des comportements dépressifs chez les cobayes, suggérant une activation prolongée du système PANIC (impliqué dans la réponse au stress).

"Nos résultats suggèrent que la solitude peut avoir un impact significatif sur le bien-être mental des cobayes, en induisant des comportements qui ressemblent à ceux de la dépression chez d'autres espèces animales", explique le DR Dragana Ivkovich Claflin  "Cela souligne l'importance de tenir compte des besoins sociaux des cobayes lors de leur maintien en captivité."

Cette étude apporte ainsi de nouvelles perspectives sur le bien-être des animaux de laboratoire et souligne l'importance de prendre en considération leurs besoins sociaux et émotionnels. En comprenant mieux les effets de la solitude sur les cobayes, les chercheurs espèrent contribuer à l'amélioration des normes de soins et de bien-être pour ces animaux précieux.

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