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Carnet de voyage personnel : "Dans l’Œil du Gardien"

Plongez dans le quotidien de la Ferme de Doudou, vu à travers les yeux de sa gardienne.

Récits, réflexions et moments de vie avec les pensionnaires.

"L’hôpital qui se moque de la charité"

"L’hôpital qui se moque de la charité"

Abandonner son cochon d’Inde parce que "le conjoint est allergique", et vouloir ensuite visiter le sanctuaire, vérifier où il dormira, s’assurer qu’il sera bien… sérieusement ? Quand on garde un animal seul en cage et qu’on décide de s’en débarrasser, on n’exige pas un hôtel 5 étoiles. Abandonner, c’est accepter les conséquences. Ici, il découvrira enfin la liberté, mais oui, ce sera un choc. Oui, il peut être stressé. Parce que nous, on assume ce que vous n’avez pas su offrir : une vraie vie.

"Les photos, une vraie mission"

"Les photos, une vraie mission"

On a hâte de vous partager de belles photos, mais sachez que derrière chaque image, il y a un énorme travail : les prendre, les trier, les nommer… Tout ça demande un temps fou. Chaque photo est un geste d’amour pour vous et pour eux. Merci pour votre patience et votre compréhension. ❤️📸🐾

"Reçus fiscaux en duo !"

"Reçus fiscaux en duo !"

Faire des reçus fiscaux avec Nugget, ma conure, c’est tout un sport ! Entre les papiers qui volent et ses petites pitreries, on transforme cette corvée en éclats de rire. Au moins, on partage ce moment avec légèreté. Parce qu’avec Nugget, même les tâches les plus ennuyantes deviennent un peu plus joyeuses. ❤️🐦

"Un week-end sous les reçus fiscaux"

"Un week-end sous les reçus fiscaux"

J’ai passé tout mon week-end à éditer des centaines de reçus fiscaux. Un travail ingrat, chronophage, et franchement, le genre de tâche que je déteste. Mais il faut le faire. Parce que derrière chaque reçu, il y a un geste, un soutien, une aide précieuse pour nos petits rescapés. Alors, on s’y attelle, même si ça pèse. ❤️🐾

"Pas de répit, même le 1er janvier"

"Pas de répit, même le 1er janvier"

1er janvier. Tandis que certains se remettent des fêtes, ici, la pression commence déjà. Les demandes de reçus fiscaux tombent, les attentes s’accumulent. Pas un instant pour se poser, pour souffler, pour penser à soi. C’est épuisant, cette réalité où tout doit être fait, où la moindre pause semble un luxe. Mais on continue, parce qu’on n’a pas le choix. Parce que derrière tout ça, il y a eux. Mais parfois, on aimerait juste… un peu de répit. ❤️🐾

"2025 : déjà 5 abandons"

"2025 : déjà 5 abandons"

L’année vient à peine de débuter, et déjà, 5 petits êtres nous arrivent, abandonnés. Pas de répit, pas de pause, juste ce constat amer : pour eux, tout recommence à zéro. Ils ont été laissés derrière, mais ici, ils trouveront ce qu’ils méritent depuis toujours : de l’amour, des soins, et une vie digne. On vous racontera leur histoire, parce qu’ils ne doivent pas être oubliés. 2025 commence avec des larmes, mais aussi avec la promesse qu’ils auront enfin une chance. ❤️🐾

🎉 Bonne année 2025 à ceux qui me liront ! 🎉

🎉 Bonne année 2025 à ceux qui me liront ! 🎉

Je vous souhaite une année remplie de douceur, de petits bonheurs et de moments précieux. Merci d’être là, de lire, de soutenir, et d’apporter votre lumière, même de loin. Que 2025 soit une belle page à écrire, ensemble, pour ceux qui comptent vraiment. ❤️🐾✨

"L’oubli silencieux"

"L’oubli silencieux"

Avoir un refuge, c’est sacrifier sa vie sociale. Et quand vient le Nouvel An, tu regardes ton téléphone, en espérant un message, un signe… Mais non. Pas un mot, pas une pensée. Coup de théâtre : tu n’existes plus. Ou peut-être que tu n’as jamais existé. Et si toi, tu n’envoies pas ce bonne année, personne ne pensera à toi. C’est dur, cette solitude. Mais au moins, ici, eux, les Doudous, ils me rappellent chaque jour que ma présence compte. ❤️🐾

"L’audace de la critique"

"L’audace de la critique"

Se faire critiquer par quelqu’un qui a abandonné son cochon d’Inde dans notre sanctuaire… Sérieusement ? Certains n’ont vraiment honte de rien. Ils laissent derrière eux une vie qu’ils ont choisi d’ignorer, et en plus, ils se permettent de juger ceux qui, eux, assument leurs responsabilités. Franchement, c’est le comble. Mais ici, on ne perd pas de temps avec la méchanceté gratuite. On se concentre sur ceux qui comptent vraiment : nos petits rescapés. ❤️🐾

"Un don pour eux, pas pour diriger"

"Un don pour eux, pas pour diriger"

Un don, c’est un acte de cœur, pas une directive. Il soutient le refuge dans son ensemble : soigner, nourrir, et protéger tous nos petits rescapés. Ici, c’est le refuge qui décide des priorités, toujours pour leur bien-être collectif. Vouloir contrôler un don, c’est oublier leur réalité. Merci de comprendre que chaque geste compte, mais qu’il doit rester dans l’esprit d’une aide sincère et partagée. ❤️🐾

"Trop d'attention, trop de déceptions"

"Trop d'attention, trop de déceptions"

Vous savez c’est quoi mon problème ? Je suis trop attentionnée envers les autres, et j’attends qu’ils le soient autant avec moi. Mais la réalité, c’est que les gens ne fonctionnent pas comme ça, et à chaque fois, je finis déçue. En 2025, ça change. Ce sera moi en premier. Parce que dans ce monde d’illusions, il faut arrêter de se perdre pour des attentes vaines. Je vais apprendre à me choisir. ❤️

📸 Des nouvelles de vos filleuls ❤️

📸 Des nouvelles de vos filleuls ❤️

Je sais que vous auriez aimé des photos de vos filleuls pour Noël, mais ici, ce n’est pas les vacances. Noël au sanctuaire, c’est travailler encore et toujours : soins, bilans, imprévus… et je suis seule pour tout gérer. Faire des photos, ce n’est pas juste un clic. C’est un travail énorme que je ne peux pas caser dans ce mois déjà surchargé. Mon Noël, c’est eux : leurs petits cris de joie, leur sérénité, leur bonheur. Merci de comprendre et de soutenir. ❤️🐾

🎄 Joyeux Noël à tous ! ❤️

🎄 Joyeux Noël à tous ! ❤️

Aujourd’hui, le sourire de Monique et les petits cris de joie de nos Doudous pendant leur repas festif, c’est grâce à vous. 🙏✨ Votre générosité, c’est leur bonheur. Grâce à vous, ce refuge existe et nos pensionnaires peuvent goûter à ces instants de joie immense. Merci d’être cette lumière pour eux et pour nous. Nous vous souhaitons un Noël rempli de bonheur et d’amour. ❤️🐹✨

Mon plus beau cadeau cette année ?

Mon plus beau cadeau cette année ?

Le sourire de ma petite Monique. Pas besoin de plus pour remplir mon cœur de bonheur. ✨ C’est ça, l’esprit de Noël : offrir de la joie avec des gestes simples, et recevoir en retour des moments qui n’ont pas de prix. Je vous souhaite un Noël rempli d’amour, de chaleur et de petits bonheurs partagés. Merci d’être là.

"Pas de Mariah Carey, mais Kiméra !"

"Pas de Mariah Carey, mais Kiméra !"

En ce moment, pour les fêtes de Noël, non, je n’écoute pas les classiques comme Mariah Carey ou les chansons de Noël. Moi, c’est Kiméra. Tu te demandes sûrement : C’est qui, celle-là ? Eh bien, c’est un mix d’opéra qui envoie du punch ! Ça change, ça booste, et ça met une toute autre ambiance aux préparatifs des fêtes. 🎶✨🎄

"Quand je décompresse"

"Quand je décompresse"

Et puis, il y a ces moments rien qu’à moi. Décompresser, oublier un instant le quotidien du refuge. La patinoire… wouah, mon kiffe absolu. Glisser, sentir l’air frais, me sentir libre. J’adore ça. Ces instants simples me rechargent, me rappellent qu’il faut aussi savoir prendre soin de soi pour continuer à avancer. 🧊⛸️✨

"Pour eux, pas pour les autres"

"Pour eux, pas pour les autres"

Vous savez pourquoi je fais tout ça pour les animaux ? Parce qu’eux, au moins, ne sont pas ingrats comme les humains. Ils ne critiquent pas, ne jugent pas, ne déçoivent pas. J’adore leur offrir des créations gourmandes, des petits plaisirs, des attentions. Et en retour, je n’attends rien. Juste leurs petits pouiks de bonheur, leur façon sincère de montrer qu’ils apprécient. Les humains ? Merci, j’ai donné. Aujourd’hui, c’est pour eux que je vis, parce qu’ils méritent ce qu’il y a de meilleur.

"Un sourire pour Noël"

"Un sourire pour Noël"

À Noël, n’oubliez pas : il y a toujours quelqu’un de plus seul que vous. Une personne qui attend, dans l’ombre, un geste, une parole, un sourire. Faites de cette magie des fêtes une réalité pour quelqu’un. Apportez chaleur et lumière, même avec un petit geste. Parce qu’offrir un sourire, c’est le plus beau des cadeaux. 🎄✨

"Pas de vacances, juste une course effrénée"

"Pas de vacances, juste une course effrénée"

Pour certains, Noël rime avec vacances. Pour moi, c’est une autre histoire : préparer le menu de Noël des cochons d’Inde, penser à la déco du jour de l’An, et organiser le réveillon du 1er janvier. C’est une course contre la montre : acheter, faire, défaire, tout préparer. Et comme toujours, je vais m’oublier dans tout ça. Mais je le sais déjà. Parce qu’au final, c’est pour eux que je cours, et ça, ça en vaut la peine. ❤️🐹

"Des promesses sans valeur"

"Des promesses sans valeur"

Il y a ceux qui demandent des conseils, promettant une adhésion en retour… et qui ne la font jamais. C’est quoi votre problème ? Donner des conseils, c’est du temps, de l’énergie, et ça mérite un minimum de respect. Alors, dorénavant, nos conseils seront réservés à nos adhérents. Parce qu’eux, au moins, tiennent leurs engagements et soutiennent vraiment notre mission.

"L’excuse de l’année 2024"

"L’excuse de l’année 2024"

Et le prix de la meilleure excuse d’abandon revient à… "On abandonne nos cochons d’Inde parce que notre fille va au collège." Sérieusement ? Comme si le passage au collège justifiait de laisser tomber des vies qu’on a choisies. À croire que la responsabilité s’arrête avec la rentrée des classes. C’est triste, révoltant, et tellement révélateur de cette légèreté avec laquelle on abandonne. Eux, ils n’ont rien demandé. Mais ce sont encore eux qui trinquent.

"Un canal pour qui ?"

"Un canal pour qui ?"

J’ai créé un canal Facebook pour partager des exclusivités, des moments uniques du sanctuaire. Et au final ? Je me retrouve avec 3/4 de voyeuristes. Ils regardent, consomment, mais même pas un petit j’aime. À quoi bon ? Ce canal, je l’ai voulu pour échanger, pour créer du lien, pas pour me sentir invisible. Franchement, je me demande encore à quoi il sert, si ce n’est à me rappeler que le silence pèse parfois plus lourd que l’absence.

"L’inverse de ce qu’on espère"

"L’inverse de ce qu’on espère"

On m’a contacté pour une interview à la radio. J’ai dû refuser. Pourquoi ? Parce qu’à chaque fois, c’est le même résultat : des abandons en masse. Ce qui devrait sensibiliser finit par aggraver la situation. C’est décevant, profondément injuste. Parler pour aider, et voir l’effet inverse… Alors, je préfère le silence, pour eux. Parce qu’ils méritent mieux que ça.

"Ici, c’est pour eux"

"Ici, c’est pour eux"

Aujourd’hui, on me demande de partager des SOS pour des chats sur la page du sanctuaire, avec la promesse d’un "je ferai pareil". Mais non, ce n’est pas donnant-donnant. Notre page, c’est 100 % dédiée aux cochons d’Inde, pas un fourre-tout où tout et n’importe quoi finit par se perdre. Le pire ? Ces gens ne partagent même pas sur leur propre profil. Foutage de gueule complet. Franchement, c’est insupportable. Respectez ce qu’on fait, parce que chaque post ici est pour eux, rien que pour eux.

"L’absurdité à son comble"

"L’absurdité à son comble"

Celle-là, on ne me l’avait jamais faite. On me demande si je connais une autre association pour adopter, alors qu’ils sont à deux pas du refuge. La raison ? "Ils sont trop bien chez vous." Mais ça veut dire quoi ? Que je devrais donner le nom d’une autre asso pour qu’ils finissent dans une cage, mal nourris, sans soins ? Cherchez l’erreur ! Ce monde devient fou. Vouloir le meilleur pour eux, c’est une évidence, mais il y a des raisonnements qui me dépassent. À croire que trop bien, ça dérange.

"Se battre, même dans son propre camp"

"Se battre, même dans son propre camp"

Comment faire entendre la voix des cochons d’Inde, quand même dans la protection animale, ils sont invisibles ? 95 % des associations n’ont aucune considération pour eux. Adoption éclair, pas de visite véto, vie en cage, alimentation inadéquate… Peu importe, pourvu que ça parte vite. C’est épuisant. Épuisant de devoir se battre, non seulement contre l’indifférence générale, mais aussi contre ceux qui prétendent défendre les animaux. Ceux qui sont censés être dans le même camp.

"Sauver, vraiment ?"

"Sauver, vraiment ?"

Ce qui me révolte, c’est de voir certains refuges ou associations prétendre sauver des cochons d’Inde, mais agir comme des animaleries. À peine arrivés, déjà proposés à l’adoption. Pas de check santé, pas de castration, pas de visite chez le véto. Rien, quedal. Ils dénoncent ce qu’ils appellent l’irresponsabilité des autres, mais font exactement la même chose. C’est un manque de considération total pour ces animaux. Ce genre de comportement me fait gerber.

"La bienveillance mal placée"

"La bienveillance mal placée"

Je ne supporte plus ces "bienveillants" qui se préoccupent des sentiments des humains qui abandonnent leurs animaux, peu importe les excuses bidon qu’ils donnent. C’est facile d’avoir de la compassion derrière un écran, quand ce n’est pas eux qui ramassent les morceaux, qui portent le poids de ces vies brisées. Leur bienveillance me désespère, parce qu’au final, elle ne sert qu’à excuser l’inexcusable. Moi, je suis là pour les victimes de ces abandons, pas pour ménager ceux qui les ont trahis.

"Anticiper pour ne pas manquer"

"Anticiper pour ne pas manquer"

Décembre, c’est aussi le mois de l’anticipation. Les fruits et légumes voient leurs prix grimper, les jours fériés compliquent les approvisionnements, et l’afflux des colis de Noël ralentit tout. Alors, dès le début du mois, on s’organise : achat de foin, d’aliments secs, et tout ce qu’il faut pour être tranquille. Parce que pour nos petits doudous, il n’y a pas de pause, même en période de fêtes. Prévoir, c’est assurer leur bien-être, coûte que coûte. ❤️

"Quand l’engagement devient une illusion"

"Quand l’engagement devient une illusion"

Il y a ces parrainages pris avec enthousiasme, puis annulés 15 jours plus tard, sans explication. Et moi, je reste là, à gérer les incertitudes, à noter, dénoter, ajuster… pour rien. C’est frustrant, parce que chaque annulation, c’est du temps perdu. Du temps que je pourrais consacrer à ceux qui en ont vraiment besoin : nos petits doudous. Pourquoi s’engager si vite, si c’est pour se désengager aussitôt ? Un parrainage, ce n’est pas juste un clic, c’est un acte de soutien, un geste réfléchi.

"Ces messages qui réchauffent le cœur"

"Ces messages qui réchauffent le cœur"

Parfois, au milieu du bruit et de la fatigue, arrivent ces messages qui font du bien. Des mots sincères, pleins de gratitude et de soutien. Ils rappellent pourquoi on se bat chaque jour, pourquoi on continue malgré les difficultés. Ces messages, ce sont des rayons de lumière, un souffle qui nous pousse à avancer. Merci à ceux qui prennent le temps d’écrire, de partager un peu de chaleur. Vous êtes une part essentielle de ce combat pour nos petits écorchés de la vie. ❤️

"Cette année, pas de jeux-concours"

"Cette année, pas de jeux-concours"

Malheureusement, après les expériences de l’année dernière, nous avons décidé de ne pas renouveler les jeux-concours. La déception, l’agressivité et les insultes reçues ont rendu l’expérience difficile à gérer, au point de nous faire perdre le plaisir d’offrir. Notre mission reste avant tout d’aider nos petits doudous, qui ont un réel besoin de soutien. Nous avons tenté, mais le résultat n’était pas à la hauteur de nos attentes, ni des valeurs que nous souhaitons transmettre.

"Pourquoi demander si c’est pour ignorer ?"

"Pourquoi demander si c’est pour ignorer ?"

Et puis, il y a ceux qui demandent mon avis, juste pour ne pas le suivre. "Pour eux, tout va très bien." Alors pourquoi me solliciter ? Si ce n’est que pour me faire perdre mon temps, franchement, quel est le but ? Pendant que je m’épuise à conseiller, eux n’écoutent rien et continuent comme si de rien n’était. C’est insupportable. Mon temps, je pourrais le consacrer à ceux qui en ont vraiment besoin : les petits du refuge. Mais non, certains préfèrent jouer les sourds, juste pour parler d’eux

"Décembre, entre bilans et sacrifices"

"Décembre, entre bilans et sacrifices"

Décembre, ce n’est pas que les lumières et les fêtes. Pour moi, c’est surtout l’heure des bilans : PV annuel, comptabilité, reçus fiscaux. Des heures passées sur des chiffres, la tête dans le guidon, pendant que tout le monde fête. Je serai au front pour Noël, pour le Nouvel An, comme toujours. Pas de magie, juste du travail et des sacrifices. Parce que les petits du refuge comptent sur moi, et que tout doit être prêt pour eux, quoi qu’il en coûte. C’est ça, la réalité. Pas de pause.

"Des idées à garder pour soi"

"Des idées à garder pour soi"

Et puis il y a ceux qui insistent avec leurs idées farfelues : "Les plus méritants devraient venir vous aider, surtout les enfants." Sérieusement ? On n’est pas un centre aéré. Les enfants n’ont rien à faire ici, et leurs "brillantes idées" feraient mieux de rester chez eux. Si c’est si simple, pourquoi ne pas les appliquer chez eux ? Donner des conseils, c’est facile quand on ne porte pas le poids des responsabilités. Mais ici, on protège, on soigne, et on n’a pas besoin de distractions .

"Un refuge, pas un parc d’attractions"

"Un refuge, pas un parc d’attractions"

Ce qui me gonfle le plus ? Les gens qui demandent : "Pourquoi vous n’ouvrez pas au public ?". Comme si c’était un camp de vacances, comme si je devais ouvrir les portes de mon domicile privé. Et pour quoi ? Pour leur faire plaisir à eux ? Certainement pas aux cochons d’Inde, qui n’ont pas besoin de visiteurs mais de tranquillité et de soins.Je n’ai pas le temps pour ça, et franchement, leur curiosité n’est pas ma priorité. Ici, ce n’est pas un lieu pour distraire les humains.Point final

"Quand la méchanceté tue"

"Quand la méchanceté tue"

Des signalements absurdes : vidéos de "nudité" de cochons d’Inde. Pourquoi ? Jalousie ? Frustration ? Peu importe, c’est du mal gratuit. Ces attaques mettent en péril notre visibilité, et sans elle, plus de prise en charge. Qui s’occupera d’eux ? Ces gens pourront-ils se regarder dans un miroir, sachant que leur cruauté coûte des vies ?Si nous disparaissons, qui prendra soin de ces animaux abandonnés ? Les réseaux sociaux sont vitaux pour nous, mais eux s’en fichent. Et c’est insupportable.

"Quand le buzz devient un champ de bataille"

"Quand le buzz devient un champ de bataille"

Quand une vidéo fait le buzz, il y a aussi l’envers du décor : modérer, supprimer les commentaires haineux ou inutiles. Et souvent, ce sont des hommes qui ramènent tout à la nourriture, comme si les cochons d’Inde étaient un repas. Ces commentaires absurdes, suivis par d’autres comme des moutons, deviennent vite insupportables. Alors on les vire, sans état d’âme. Mais c’est du boulot, et ça prend un temps fou. Le buzz, c’est bien pour la visibilité, mais parfois, est ce que ça en vaut la peine?

"La magie malgré tout"

"La magie malgré tout"

Aujourd’hui, j’ai pris plaisir à partager la décoration de Noël du sanctuaire. Mais au fond, c’est pour qui ? Pour eux, nos petits protégés ? Ou pour ceux qui nous suivent ? La réponse, c’est un peu les deux. Parce qu’apporter de la magie, même dans la détresse, c’est important. Et sur les réseaux, la routine ne suffit pas. Il faut renouveler, surprendre, rappeler que, malgré tout, il y a encore de la beauté et de l’espoir à partager. Ces décorations, elles éclairent leur monde et le nôtre.

"L’avalanche de décembre"

"L’avalanche de décembre"

Décembre, et avec lui une vague d’abandons. Chaque jour, des dizaines de mails qui arrivent : "On ne peut plus les garder", "On déménage", "C’est pour Noël". Mais pourquoi ? Pourquoi tant d’animaux deviennent soudainement indésirables en cette période censée être celle de la générosité et de l’amour ? Cette avalanche me brise, car derrière chaque mail, il y a une vie qu’on rejette, comme si elle n’avait jamais compté. Je fais de mon mieux, mais comment rattraper cette vague .

"Les critiques sans actions"

"Les critiques sans actions"

Il y a ceux qui critiquent nos titres, nous disent qu’on mérite d’être plus connus, mais qui ne font rien pour nous aider. Pas un partage, pas un like, rien. C’est l’hôpital qui se moque de la charité, non ? Ces mots sonnent creux quand ils ne sont pas suivis d’actes. On n’a pas besoin de belles paroles, on a besoin de soutien réel, pour que nos petits protégés aient une vraie chance. Parce qu’au final, ce n’est pas nous qu’ils aident en parlant dans le vide, c’est eux qu’ils laissent tomber.

"Pour qui faisons-nous tout ça ?"

"Pour qui faisons-nous tout ça ?"

En tant que refuge, on se pose souvent cette question : doit-on se plier en quatre pour satisfaire les parrains et marraines, ou concentrer toute notre énergie sur ceux qui en ont vraiment besoin, les cochons d’Inde abandonnés ? Les donateurs sont essentiels, leur soutien fait vivre le refuge. Mais parfois, certaines attentes deviennent démesurées. Des demandes qui détournent l’attention de l’essentiel, qui nous poussent à jongler entre la gratitude et l’épuisement.

"Les limites du parrainage"

"Les limites du parrainage"

Je fais tout pour les parrains et marraines, vraiment. Mais parfois, certaines demandes dépassent les limites : des albums photos, des vidéos personnalisées, des mises à jour instantanées… comme si je pouvais céder à tous les caprices. Mais ce n’est pas possible. Parce que chaque minute que je passe à répondre à ces exigences, c’est une minute en moins pour eux : les cochons d’Inde qui ont besoin de soins, de temps, d’attention.

"Juste un jouet ?"

"Juste un jouet ?"

Aujourd’hui, on reçoit ce message : "Notre fille est partie au collège et ne peut plus passer de temps avec ses cochons d’Inde. Ce sont des animaux heureux, en bonne santé, et nous voulons qu’ils aient un bon foyer." Que doit-on penser, franchement ? Ces petits n’étaient-ils qu’un passe-temps pour une enfant ? Depuis quand l’avenir d’un être vivant dépend-il de la disponibilité d’un collégien ?Ce genre de message me met en colère. Derrière ces mots polis, il y a un abandon.Une vie qu’on rejette

"Le faux prétexte"

"Le faux prétexte"

"Déménagement", disent-ils. Toujours la même excuse, comme un refrain qu’on connaît par cœur. Mais est-ce vraiment la réalité ? Ou juste un moyen de se décharger, de masquer l’indifférence ? Pendant qu’ils tournent la page, ces petits êtres, eux, perdent tout. Leur maison, leur repère, leur sécurité. Chaque fois, ça me brise. Ces prétextes creux laissent derrière eux des vies abîmées, et c’est encore à nous de recoller les morceaux. Et pourtant, je continue… mais à quel prix ?

"Critiques sur un filtre"

"Critiques sur un filtre"

Il y a ceux qui, n’ayant rien de mieux à dire, s’attaquent à ton physique. Parce que tu mets un filtre, juste pour cacher les cernes de fatigue qui témoignent des nuits trop courtes et des journées trop longues. Comme si c’était un crime. Comme si leur jugement comptait plus que tout ce que tu fais. Mais ces critiques, elles glissent. Parce qu’au fond, ce n’est pas mon visage qui compte, c’est ce que je fais pour eux, mes petits rescapés. Le reste ? Insignifiant.

"Voler l’attention"

"Voler l’attention"

Ces gens frustrés, incapables de comprendre qu’ils ne sont pas le centre du monde, reviennent sans cesse, même bloqués. Leur ego prend toute la place, volent mon temps, mon énergie, et détournent le regard de l’essentiel : nos petits abandonnés. C’est épuisant. Pendant qu’eux crient pour leur nombril, ceux qui souffrent vraiment attendent en silence. Je continue, mais leur bruit pèse lourd.

"Le nombril du monde"

"Le nombril du monde"

Parfois, il faut aussi gérer ceux qui pensent que chaque mot sur les réseaux leur est directement adressé. "Ne mettez pas tout le monde dans le même panier !" qu’ils disent, comme si le monde tournait uniquement autour d’eux. Mais non, tout n’est pas personnel, et ces réactions sont épuisantes. Le but est de sensibiliser, pas de pointer du doigt. Pourtant, ce type de comportement finit par détourner l’attention du vrai message : celui de nos petits rescapés qui, eux, en n'ont vraiment besoin

"Pour leur liberté, envers et contre tout"

"Pour leur liberté, envers et contre tout"

Il faut aussi faire face à ceux qui veulent adopter, mais refusent de comprendre qu’un cochon d’Inde n’a rien à faire en cage. Malgré toutes nos explications, ce sont souvent insultes, médisances et frustration. Leur confort passe avant le bien-être des animaux. C’est épuisant, mais on ne lâche pas. Parce que leur liberté, leur bonheur, valent bien plus que des égos blessés. Il faut garder le moral, rester ferme, et surtout, ne jamais perdre de vue ce qui compte vraiment : eux, pas nous.

"Sous tous les ciels"

"Sous tous les ciels"

Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il gèle, on n’a pas le choix : il faut y aller. Chaque jour, comme d’habitude, peu importe les caprices du temps. Parfois, je rêve de rester une journée au chaud, bien au fond de mon lit. Mais ce n’est pas une option. Ils comptent sur moi, et rien, pas même la météo, ne peut m’arrêter. C’est ça, la réalité du refuge : avancer, quoi qu’il arrive.

"Un hiver sans répit"

"Un hiver sans répit"

Aujourd’hui encore, deux nouveaux abandons. Deux petits qui n’ont jamais connu autre chose qu’une cage froide, et il va falloir leur trouver une place au chaud. Mais pousser les murs devient impossible. L’hiver est là, et l’année n’est pas encore terminée. Je sens déjà que les fêtes seront lourdes, entre les nouveaux arrivants et l’impossibilité de tout gérer comme je le voudrais. Ces abandons constants me pèsent, surtout en cette période où la chaleur humaine devrait primer, pas l’indifférence

"Une semaine à rallonge"

"Une semaine à rallonge"

Cette semaine, le retard s’accumule. Entre les photos, la décoration de Noël, les nouvelles des filleuls, les courses pour les doudous, et la mise à jour des non-parrainés, il y a tant à faire. Sans oublier de programmer les publications et de m’occuper de ma famille. Chaque journée sera une course contre la montre, avec en prime les caprices de la météo. Mais on n’a pas le choix : on avance, on s’adapte, et on fait de notre mieux, comme toujours. Parce qu’ici, chaque instant compte.

"Le poids de la captivité"

"Le poids de la captivité"

99,99 % des cochons d’Inde vivent enfermés. Des vies entières passées derrière des barreaux, réduites à quelques centimètres carrés. Et personne ne s’en émeut. Moi, ça me brise. Ça me met en rage. Qui sommes-nous pour leur voler leur liberté, pour les condamner à une vie si vide, si injuste ? Ces petites âmes méritent plus que l’ignorance humaine. Elles méritent de courir, de s’épanouir, d’exister pour ce qu’elles sont. Mais trop souvent, leur souffrance reste invisible.

"Je ne suis pas une influenceuse"

"Je ne suis pas une influenceuse"

Comme si ma mission était de donner des conseils à la demande, toujours disponible, toujours aimable. Mais je ne suis pas là pour ça. Je parle de mon refuge, de ces vies brisées qu’on essaie de réparer, pas pour répondre à des caprices. Quand je n’ai pas le temps, quand je refuse de m’éparpiller, on me trouve méchante, hautaine. Mais ils ne voient pas tout ce que je porte déjà. Ils ne voient pas qu’ici, c’est une lutte quotidienne, pas un compte à "like".

"À la recherche des anges perdus"

"À la recherche des anges perdus"

Chaque fin de mois, c’est un pincement au cœur : voir quels petits ont perdu leur parrain ou marraine. C’est dur, mais c’est la réalité. Rien n’est éternel, ni les soutiens, ni les dons. Alors je recommence, chaque mois, à chercher de nouveaux soutiens. À expliquer encore, à espérer que quelqu’un prendra le relais. C’est un travail qui demande du temps, de l’énergie, et parfois, ça me pèse. Mais je n’ai pas le choix. Pour eux, je continuerai toujours, coûte que coûte.

"Les marques de l’abandon"

"Les marques de l’abandon"

99,99 % des cochons d’Inde que j’accueille arrivent avec une alimentation désastreuse. Graines, aucun foin, pas de légumes… Leur santé en souffre, et mon cœur aussi. Rééquilibrer, réparer, c’est long et parfois impossible. Chaque regard triste, chaque corps fragilisé me rappelle leur passé marqué par l’indifférence. Ici, je fais tout pour leur offrir une nouvelle chance, mais ces blessures invisibles restent gravées.

"Le poids de l’amour au refuge"

"Le poids de l’amour au refuge"

Aujourd’hui, c’est la réception de 500 kg de nourriture et 350 kg de fruits et légumes. À chaque sac que je porte, je ressens le poids physique, mais surtout le poids de ma responsabilité. Tout ranger, organiser, vérifier que rien ne manque, c’est épuisant, mais c’est aussi ma façon de montrer à chaque petit pensionnaire qu’il compte. Cette logistique, ces efforts, ce n’est pas juste du travail, c’est une preuve d’amour. Parce qu’au refuge, on donne tout, même quand le corps fatigue.

"Le refuge, mon échappatoire"

"Le refuge, mon échappatoire"

Plus je passe de temps avec les animaux, mieux je me sens. Leur présence apaise mon esprit et élève mon moral, loin des complications humaines. Dans la vie personnelle comme au refuge, les humains me fatiguent souvent, avec leurs jugements, leurs attentes, leur négligence. Les animaux, eux, ne trichent pas. Avec eux, tout est vrai, simple, et profondément apaisant.

"Ce que m’apprend Andrew"

"Ce que m’apprend Andrew"

Quand je regarde Andrew, je ressens une immense tristesse mêlée de colère. Tristesse pour ces années volées, passées dans l’oubli. Colère contre cette indifférence qui brise des êtres si sensibles. Voir son corps affaibli, son regard vide, c’est un rappel cruel de l’impact des choix humains. Je me sens impuissante face à son passé, mais déterminée à lui offrir une chance de découvrir ce qu’il n’a jamais eu : l’amour, le respect, une vie digne.

"Et encore..."

"Et encore..."

Aujourd’hui, deux nouveaux abandons. "Séparation", "déménagement", toujours les mêmes excuses. Ces cochons d’Inde, achetés en avril, déjà abandonnés en novembre. Je suis fatiguée. Fatiguée de voir ces vies brisées pour des raisons si légères. Ils ne sont pas des objets qu’on jette quand la situation change. Leur détresse me bouleverse, et c’est moi qui dois porter le poids de ces décisions irresponsables. Parfois, j’ai envie de crier : réfléchissez avant d’adopter.

"Le temps des calendriers"

"Le temps des calendriers"

Les fêtes de fin d’année, c’est aussi le moment de créer les calendriers du sanctuaire. Une semaine entière à sélectionner les photos, les mettre en page et créer quelque chose de beau pour vous. C’est un travail supplémentaire, mais je le fais avec plaisir, car chaque calendrier vendu soutient nos petits protégés. Pourtant, ce n’est pas qu’un détail : c’est une semaine de plus à jongler entre créativité et responsabilités.

Quand l’abandon devient un tabou

Quand l’abandon devient un tabou

Certains abandonnent leur animal mais refusent qu’on utilise ce mot. Ils nous harcèlent pour qu’on l’enlève, comme si ça pouvait effacer la réalité. Pourtant, c’est bien un abandon. On prend leur animal, on le sauve, on assume leurs responsabilités, et il faudrait encore être conciliant et bienveillant ? Parfois, la patience a ses limites. On fait déjà tout pour ces animaux, mais appeler les choses par leur nom n’est pas négociable.

Quand la gratitude rencontre l’organisation

Quand la gratitude rencontre l’organisation

Pour nos donateurs, parrains et marraines, j’ai créé un créneau mensuel pour donner des nouvelles des filleuls. Une organisation rigoureuse pour que tout soit parfait. Mais certains ignorent ce cadre, réclament en dehors, et arrêtent leur parrainage si je ne réponds pas. Dois-je me plier en quatre pour satisfaire tout le monde ? À quel prix ? Je donne tout, mais parfois, ce n’est jamais assez.

Le poids des réponses répétées

Le poids des réponses répétées

Ce qui m’épuise le plus, ce n’est pas de gérer le refuge ou de prendre soin des cochons d’Inde. C’est de répéter encore et encore les mêmes choses. Sur les réseaux, en messages privés, par mail… Les réponses sont pourtant sous leurs yeux. Pourquoi les gens ne lisent plus ? Je passe un temps fou à répondre, même en faisant du copier-coller. Ce temps, je pourrais le consacrer aux petits du refuge. Mais non! Parfois, j’aimerais juste qu’on prenne le temps de lire.

Derrière l’objectif du refuge

Derrière l’objectif du refuge

Aujourd’hui, c’est séance photo pour donner des nouvelles des filleuls. Prendre des photos, c’est toujours un plaisir, mais le vrai travail commence après. Avec près de 5000 photos à trier chaque mois, cela devient une tâche énorme ! Deux jours, c’est ce qu’il me faut pour tout organiser.

La solitude des fêtes

La solitude des fêtes

Avoir un refuge, c’est faire des sacrifices. Noël et le Nouvel An, je les passe seule. Pas d’invitations, juste le silence et les souvenirs de fêtes qui n’ont jamais vraiment eu cette magie dont tout le monde parle. Mais j’ai appris à vivre avec. Alors, je crée cette magie pour eux, mes petits protégés. Chaque sourire qu’ils me renvoient en dégustant leur festin, chaque moment où je les vois heureux, c’est ma manière de donner un sens à ces jours où la solitude pèse.

Un festin de Noël pour nos petits protégés

Un festin de Noël pour nos petits protégés

Chaque année, je réfléchis à un repas festif unique pour mes cochons d’Inde. Une manière de leur offrir un vrai spectacle gustatif, créé avec soin et amour, en fonction des dons reçus. Ces festins sont bien plus qu’un simple repas : ils symbolisent la joie des fêtes, même pour eux. Voir leur enthousiasme et leur plaisir est ma plus belle récompense. Cette année encore, je vais imaginer quelque chose d’exceptionnel, parce qu’eux aussi méritent leur part de magie.

Noël s’invite au sanctuaire

Noël s’invite au sanctuaire

Malgré tout, même seule pour tout gérer, je trouve encore le temps et l’énergie pour décorer l’extérieur du sanctuaire. Actuellement, je travaille sur de grandes décorations de Noël. Fabriquer, créer, imaginer… c’est ma façon de m’évader, de mettre un peu de magie dans ce quotidien parfois lourd. Ces décos ne sont pas juste pour moi, elles illuminent le sanctuaire et apportent un peu de joie en cette période de fêtes. À découvrir très bientôt !

La colère d’une année trop lourde

La colère d’une année trop lourde

Cette année, il y a eu trop de décès après des abandons. Trop de petits êtres qui n’ont pas survécu à la négligence de ceux qui les ont laissés derrière. Je ressens une colère et une tristesse indescriptibles. Tout cela aurait pu être évité. Mais non, une fois abandonnés, ces gens s’en lavent les mains, et c’est moi qui ramasse les morceaux. Moi qui porte le poids de leurs choix. Moi qui pleure ces vies brisées. Et pourtant, je continue… parce que je n’ai pas le choix.

Le dimanche des abandons

Le dimanche des abandons

Dimanche, encore une demande d’abandon. Deux cochons d’Inde qu’on "ne veut plus". Ça me sidère. Comment peut-on si facilement se débarrasser de vies innocentes ? Je réponds, je prends en charge, mais l’usure est là. Ces petits n’ont rien demandé, et pourtant, ils paient le prix de l’irresponsabilité humaine. Chaque dimanche, je me demande : combien encore ?

Le dimanche connecté

Le dimanche connecté

Chaque dimanche, c’est la même routine : 6 heures consacrées à planifier les publications sur les réseaux sociaux. Photos, vidéos, textes… Je jongle entre créativité et stratégie pour donner de la visibilité au refuge. Ce travail de l’ombre est indispensable : il sensibilise, attire des parrains, et raconte les histoires de mes petits rescapés. Pourtant, c’est épuisant. Mais je sais que chaque like, chaque partage, peut changer une vie. Alors, je continue.

Le poids de l'impossible.

Le poids de l'impossible.

Aujourd’hui, je me sens vidée. Un petit est parti. Il est arrivé si maigre, si faible, malgré mes efforts, je n’ai pas pu le sauver. Je ressens une tristesse immense, mêlée à de la colère contre l’ignorance et l’indifférence. Chaque perte me rappelle pourquoi je fais tout ça, mais parfois, le poids est presque insupportable.

Un cri pour éveiller les consciences

Un cri pour éveiller les consciences

2024. Une année marquée par une montée insoutenable d'abandons. Chaque découverte d’un cochon d’Inde dans une poubelle est une gifle à l’humanité. Ces animaux, fragiles et innocents, sont devenus des victimes silencieuses de l’égoïsme et de l’ignorance. Je ne peux pas tout faire seule. Chaque jour, je lutte, je répare, je soigne. Mais combien d'autres restent dans l'ombre, laissés pour morts, invisibles aux yeux du monde ? Ces histoires ne sont pas des faits divers.

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